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Prestige zellige. Laine de reines. Poterie, vannerie, cuir, métal précieux… Façonnés, taillés, polis, ajustés à la finesse des mains. Le savoir-faire marocain, internationalement connu, trouve ses lettres de noblesse, à sa genèse, chez ses mâalems. Parmi eux, furent, historiquement, les premiers habitants du Maroc, les Berbères. Ils initièrent les gestes précis de créations qui deviendront ancestrales. Faisant des objets indispensables du quotidien, de véritables oeuvres d’art, pratiques, beaux et utiles.
Précieuses traditions
Les tapis en laine, tissé à la mains, les récipients d’argile venants accueillir l’eau, les céréales et les mets ou encore les parures d’or et d’argent portées par les femmes lors de grandes occasions en passant par les poignards d’argent portés en bandoulière, signes de haut rang… Tous témoignent d’autant d’exemples qui donnent au luxe une dimension humaine, multimatière et plurielle.
Chaque région du Maroc porte en elle une part de son identité et se pose en spécialiste d’un pan de l’artisanat marocain. Prenons comme exemple, Ouarzazate, où la fabrication des poignards remonte à plus de 800 ans. Les Berbères fabriquaient alors ces couteaux précieux comme moyen de défense, mais aussi esthétique masculin, partie intégrante de la tenue traditionnelle masculine, ornant l’“abernous”, le fameuse cape de laine à capuche.
[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_single_image image= »113″ img_size= »large »][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]Aujourd’hui, ces poignards amazighs, dit “tozzalte” se portent lors des cérémonies les plus cossues et des danses locales. De nombreux ateliers marocains se sont d’ailleurs spécialisés dans la préservation de cette tradition.
Aux soins des matières naturelles et nobles
L’artisanat marocain se distingue par la variété de matières premières utilisées, chacune dans un objectif de rendu précis. Des matériaux naturels mis en valeur par une maîtrise technique hors pair. C’est le cas de la céramique.
Sous les soins des artisans potiers, dans la région de Safi (ouest marocain), l’argile constitue une ressource locale abondante. Il n’en fallu pas plus pour ses habitants pour se doter d’une expertise en la matière. L’argile y est modelé et ensuite cuite une première fois. l’objet est alors peint et le « biscuit » passe une seconde fois au four. Cette « double cuisson » donne un aspect verni et vif. Aux couleurs toujours plus vives et flamboyantes, à l’image de l’ADN de l’artisanat maghribî.[/vc_column_text][/vc_column][/vc_row][/vc_section]